Coucou mes petits loups !!
Aujourd’hui je reviens sur ma 2ème journée des Utopiales, avec un programme qui, à la base, devait être chargé, mais qui s’est finalement retrouvé beaucoup plus light que prévu ! La faute à la foule très dense, aux queues à rallonge et au léger manque d’organisation du staff face à cette déferlante de public tout au long de la journée ! Ce ne sont que mes 3ème Utopiales, mais apparemment ça a été une des pires journées niveau affluence ! Dieu merci, dès le lendemain, ils ont vite appris de leur erreur et fermé la billetterie en milieu de journée !
Du coup, après une session de courts-métrages plutôt sympa, mais pas autant que celles visionnées la veille, j’ai eu la chance de voir « Le Serpent Blanc » de Amp Wong, très belle adaptation du mythe asiatique du même nom, qui date (à l’écrit) de 1627 (merci Wiki ^^), et de bien avant cela dans la tradition orale chinoise.
Voici déjà un court résumé de la légende en elle-même (merci de nouveau Wiki ^^) :
« L’histoire a dû puiser à plusieurs sources et se transmet tout d’abord oralement. La forme primitive, assez courte, semble être la rencontre sous la dynastie Song d’un pauvre herboriste et d’une belle et riche jeune femme accompagnée de sa servante. Il l’épouse et elle l’aide à faire prospérer son commerce, mais un religieux l’avertit que sa femme est un génie serpent. Malgré la réticence du mari, il la démasque et l’emprisonne définitivement sous les fondations de la Pagode de Leifeng pour l’empêcher de nuire. Le nom du serpent n’est pas mentionné.
Plusieurs variantes écrites, de plus en plus développées, sont apparues sous les Qing. Elles accordent une grande importance à l’héroïne, dont le portrait devient sympathique et émouvant. Certains auteurs donnent un dénouement heureux à l’histoire. »
Et voici le résumé du film :
« Métamorphosée en femme, Blanca, démon du Serpent blanc, devient amnésique. Avec l’aide de Xuan, par ailleurs chasseur de serpents, elle va tenter de retrouver la mémoire. Mais l’aventure se complique quand Blanca et Xuan tombent peu à peu amoureux l’un de l’autre… »
« White Snake » nous est présenté comme un énorme succès en Chine, et on comprend pourquoi ! Les dessins sont absolument magnifiques, avec un style très différent des animés japonais, et qui me convient presque mieux ! L’histoire est un peu moins « basique » que je ne l’aurais cru, les personnages sont hauts en couleurs, et l’humour est bien présent, surtout grâce à Doudou (merci la traduction moche lol), le chien du héros. De plus, pour les gens qui pourraient se laisser bêtement influencer par un simple résumé de film, je peux déjà vous le dire : NON ce n’est absolument pas une histoire d’amour cucul ! Bien au contraire, c’est plus axé sur le combat entre les démons serpents et le monde humain, l’histoire « d’amour » – si on peut appeler ça de l’amour parfois… – passant plutôt au second plan à mon avis. Bref, j’ai vraiment adoré ce moment ! Sans compter que ça a un peu sauver ma journée quand même (trop de monde tue le monde ^^)
Ensuite, après avoir galéré à mort à faire la queue pour visionner la dernière session de courts-métrages qui me restait à voir (et qui accessoirement ne valait pas l’attente que j’ai subie…), je me suis forcée à aller voir « Signal 100 » en fin de journée , adaptation du manga éponyme de Miyatsuki Arata et Kondô Shigure !
Si j’utilise le mot « forcée », ça n’a rien à voir avec le film en lui-même, que j’avais vraiment très envie de découvrir ! Non, c’est juste qu’il nous a été présenté en VOSTA, et que pour moi, les sous-titrages anglais, ce n’est pas quelque chose que j’utilise souvent, même si c’est un très bon exercice !
Résumé :
« Un groupe d’élèves du secondaire succombe au sort hypnotique d’un enseignant qui punit des comportements tels que le retard dans les cours ou l’utilisation du téléphone portable en les faisant se suicider. La seule façon de survivre à son incantation est de savoir exactement ce qui ne peut être fait. Les étudiants peuvent-ils rester ensemble assez longtemps pour trouver un moyen de rompre le sort ou la folie va-t-elle les retourner tous les uns contre les autres ? »
Presque 20 ans après « Battle Royale« , ce jeu morbide et bien sanglant à souhait nous plonge dans une classe de lycéens qui doit tout faire pour trouver les 100 signaux capables de déclencher chez eux une subite envie de se suicider par tous les moyens possibles, parfois même les plus comiques ! C’est très clairement du « déjà vu », mais la mayonnaise prend quand même ! J’ai passé un très bon moment, et ce malgré la lecture en anglais des sous-titres, qui m’ont un peu empêchée de comprendre la subtilité de la toute fin de l’histoire…
Voilà pour cette deuxième journée ! Un peu déçue de ne pas avoir pu faire plus de choses que ça, mais ravie par mes visionnages tout de même ! On se retrouve très vite pour le compte-rendu de ma 3ème et dernière journée au festival ! 😉
#Utopiales2019